1) 40 logements à Beg-Meil : l'opposition en colère
Le projet immobilier de 40 logements à l'entrée de Beg-Meil, dont le promoteur est la société Urbatys, ne ravit pas la socialiste Nathalie Conan et son équipe de l'opposition municipale (les élus de « Fouesnant Autrement »)
Dans un communiqué, le groupe critique « l'absence de politique dynamique de maîtrise foncière et de stratégie urbanistique pour un développement harmonieux de la commune de Fouesnant, celle ci se faisant, comme d'habitude, au coup par coup, sans concertation ni transparence, contrairement à ce que vous affirmez, sans vision ni perspective pour l'avenir.
« Les conséquences de l'action municipale du maire dans ce domaine sont multiples et certaines d'entre elles catastrophiques : chute démographique, fermeture d'écoles, absence de mixité sociale et générationnelle, prix du foncier inabordable pour les jeunes et les familles à faible revenus, perte d'attractivité de la commune », juge l'opposition.
Les conseillers ajoutent : « Est-ce également cela que vous recherchez pour Beg-Meil ? Plutôt que le bétonnage de ceterritoire et la construction de résidences hôtelières occupées pendant quelques semaines dans l'année, il serait préférable de mettre en valeur des équipements et des services à la personne. Ces enjeux sont fondamentaux pour la population fouesnantaise et beg-méloise. Beg-Meil est certes un espace vulnérable où s'exerce la pression immobilière, la spéculation foncière, avec comme conséquences une dégradation des paysages littoraux, unbouleversement des équilibres économiques et culturels, l'éviction de populations, jeune surtout. » Ouest-France
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2) 40 logements à Beg-Meil : le maire répond à la gauche

La station-service va être transformée en résidence. Photo : Ouest-France/Urbatys
Dans quelques mois, 40 nouveaux logements vont être construits à Beg-Meil, à la place de la station-service. Le lotisseur breton Urbatys va édifier une résidence BBC (respect de l'environnement) en face du restaurant « Chez Hubert ».
« La Villa Mer » est cependant un projet qui divise les élus de la commune. La gauche fouesnantaise se dit réservée. Le 13juin, Nathalie Conan - Mathieu, conseillère municipale PS de Fouesnant autrement et conseillère générale, Régine Humbert et Patrick Riou ont écrit au maire pour lui faire part de leurs réticences (O.F. du 14 juin).
Dans sa lettre de réponse, Roger Le Goff explique aux élus que « les projets urbanistiques sont nombreux dans la commune ». Selon lui, ils contribuent « au développement harmonieux » de Fouesnant. « La mixité n'est pas absente de notre politique. Et contrairement à ce que vous pensez, la démographie n'est pas en chute. »
Il rappelle que le projet Urbatys « a fait l'objet d'une instruction par les services concernés, dans le respect des réglementations ». « Si le promoteur n'a pas cru bon de prévoir des locaux commerciaux, c'est qu'il a constaté que nombre d'espaces dédiés à de telles activités sont vacants actuellement. J'ajoute que la position de la commune s'inscrit dans une stratégie communale réfléchie, mise en oeuvre dans une perspective de long terme. » Ouest-France
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3) Un millier de personnes au pardon des Glénan
Aux Glénan, hier. Ouest-France
Le pardon des Glénan a attiré hier dimanche un millier de personnes sur l’île de Saint-Nicolas, à Fouesnant.
Les passagers sont venus de Fouesnant, Bénodet, Concarneau. Des vedettes de la SNSM de différents ports du littoral du sud-Finistère se sont jointes à la fête, dans des conditions météorologiques exceptionnelles.
Participaient également à l’événement, Gérard Moukbirian, délégué général de l’association des villes marraines, Jean-Baptiste Gless, aumônier de l’enseignement catholique du Finistère, le commandant de la Panthère et des membres d’équipage, les pompiers, les gendarmes, des représentants d’associations et le personnel municipal.
Dans la matinée, le bagad Bro Foen et le cercle celtique Ar Pintiged Foen ont conduit toutes ces personnes pour une messe célébrée par Monseigneur Le Vert, évêque de Quimper et de Léon, et Jarek Reda, curé de Fouesnant.
Ouest-France - Voir l'album photos
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4) Développement durable : la commune récompensée

Le maire de Fouesnant, Roger Le Goff, et l'adjointe au développement durable de Saint Gilles Croix de vie, Ghislaine Anglade, ont reçu leur récompense en présence du président de l'ANMSCCT, Marc Francina.
L'association nationale des maires des stations classées et des communes touristiques (ANMSCCT) se mobilise sur la valorisation du développement durable dans les territoires. Son congrès annuel à Fouesnant a été l'occasion de remettre, jeudi, à l'Archipel, le trophée du Sceptre d'Or du développement durable 2012 à la commune de Fouesnant et le prix « coup de coeur » à la commune de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
« Le Sceptre d'or récompense le projet hydraulique de restauration de la lagune de Mousterlin » a déclaré Géraldine Leduc, directrice générale de l'ANMSCCT. « Récupérer l'état initial d'un marais est un challenge qui a beaucoup plu au jury ». Le projet consiste en effet à modifier la gestion hydraulique du marais afin de le resaliniser et de restaurer ses caractéristiques naturelles.
Le coût des travaux s'élève à 700 000 € environ, dont 50 % financés par L'Agence de l'eau (le projet ayant reçu le prix du ministère de l'Ecologie dans le cadre d'un appel de projets concernant la biodiversité) et 30 % financés par le Feder (Europe).
« Aujourd'hui, il reste 5 % des travaux à réaliser pour être en parfaite adéquation avec le projet » souligne le maire, Roger Le Goff.
Le prix « coup de coeur » remis à la commune littorale de Saint Gilles Croix de Vie récompense le côté social du développement durable : la création de jardins familiaux. « Les premiers jardins ont été commencés dès 2010 et inaugurés en 2011. Les prochains seront inaugurés en 2013. Ces jardins sont des espaces partagés, des endroits d'échanges intergénérationnels » explique Ghislaine Anglade, adjointe au développement durable. « Ils participent à l'urbanisme et créent du lien social. Ils sont évidemment bio, la commune étant engagée dans une démarche zéro phyto »
Ouest-France
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5) Une villa gallo-romaine découverte

Depuis une semaine, deux ouvriers de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) s'attellent discrètement à la tâche. Leur terrain d'action ? Un champ perdu dans la campagne fouesnantaise. Leur mission ? Diagnostiquer le terrain de Jean-Philippe Flatres. « J'avais pour projet de construire un petit hangar pile à cet endroit pour stocker mon bois pour l'hiver, explique le propriétaire, et là, surprise, le terrain regorge de vestiges de l'époque gallo-romaine ». Les ouvriers de l'Inrap révèlent l'existence d'une villa datant de l'époque gallo-romaine, « semblable à la villa de Cavardy à Saint-Evarzec », précise Yvan Pailler, responsable des travaux de diagnostic. « Nous avons exploré 600 m² de terrain. C'est exceptionnel car la villa se trouvait en intégralité sur cette surface. Nous avons pu établir un plan complet ». Mais pour les curieux et passionnés d'histoire, c'est trop tard. Les ouvriers recouvrent les vestiges dès aujourd'hui. « C'est un cas particulier, explique-t-on à l'Inra, le propriétaire a prévu de construire un hangar qui ne menace pas les vestiges ». Le site est désormais répertorié. En cas d'autre projet d'aménagement, l'État pourra prescrire des fouilles archéologiques dans le secteur. Mais d'ici là, « les vestiges retournent à la terre. C'est aussi une façon de préserver des sites de fouilles archéologiques pour les générations futures ».
Marie Poher - Le Télégramme
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