La chambre de commerce et d’industrie Quimper Cornouaille (Finistère) propos ce lundi 18 mars une journée sur le commerce en ligne à destination des commerçants.
Une conférence sera dédiée aux comportements des consommateurs. Les commerçants pourront découvrir l’interface web Kdo’Pass pour optimiser la relation avec les clients. Ils pourront aussi apprendre à utiliser les réseaux sociaux et Google adresses pour mieux se faire connaître. Ouest-France
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3) Assainissement : le devoir de rendre l'eau propre

La station de Penfallut traite les eaux usées de Fouesnant et de La Forêt. Sa réhabilitation et son extension permettront de répondre aux nouvelles normes bactériologiques et à la directive cadre sur l'eau pour 2015. Celle-ci exige un bon retour écologique des eaux de surface et de baignade. Dans le cadre de Natura 2000 et de la resalinisation du marais de Mousterlin, les eaux épurées ne seront plus rejetées dans le marais mais en mer, un émissaire de 1,5 km étant prévu à Coat Clevarec. « Ce qui implique une qualité d'eaux de baignade au top ». Enfin, il est nécessaire d'augmenter la capacité de Penfallut « pour anticiper sur les 20 années à venir en tenant compte des habitations et des zones d'activités ».
Montant global des travaux : 12,5 millions d'euros pour la station et 6 millions d'euros pour l'émissaire en mer. Comme pour la ressource en eau, des aides seront demandées (Agence de l'Eau, collectivités, voire Europe). « Nous sommes prédateurs en prélevant l'eau et pollueurs en la rejetant. La collectivité a le devoir de rendre l'eau propre ».
Les études devraient être bouclées en 2013, suivies d'une enquête publique en 2014. Les travaux devraient débuter en 2015-2016.
Eau potable : exiger la qualité et garantir la qualité

6 800 usagers sont recensés à Fouesnant. La commune alimente aussi 80 % de La Forêt-Fouesnant et, station touristique, doit assurer pour une population multipliée par 4 en haute saison, ce qui justifie des services et des équipements capables de faire face à l'afflux estival.
L'usine de Pen al Len (avec une deuxième prise d'eau à Creach Quéta) fournit les trois quarts de l'eau potable de la commune. Le reste étant apporté par deux captages d'eau souterraine (captage de Kerourgué et forage de Kerasploc'h). « Nous avons un problème de qualité et de quantité, explique le maire Roger Le Goff. Nous consommons beaucoup l'été, période où il y a le moins d'eau. En période normale, ce sont 2 000 m 3 /jour, avec La Forêt, qui sont utilisés alors que l'été on passe à 6 000 m 3 /jour ».
En cas de besoin, une importation en provenance du Syndicat de l'Aulne est possible (2 000 m 3 /jour). « Globalement, avec ces trois sources d'alimentation, on peut se retourner, mais la situation reste fragile ». La municipalité s'est donc lancée dans une politique de nouveaux forages afin d'assurer autonomie et sécurité.
Quatre nouvelles ressources sont prévues : deux forages à Bréhoulou et deux à Kerourgué. Il y aura donc cinq forages en tout, le captage actuel de Kerourgué devant être abandonné. La construction d'une nouvelle usine de traitement à Kerourgué sera nécessaire. « En hiver, nous aurons assez d'eau avec les forages. En été, nous aurons en plus Pen al Len et l'Aulne ».
Les études sont faites, les périmètres de protection définis. Une enquête publique en 2013 sera la dernière phase administrative et les travaux débuteront en 2014. Le montant total des travaux s'élèvera à environ 1,42 million d'euros.
De son côté, La Forêt-Fouesnant a trouvé de l'eau avec un forage qui lui permettrait d'être autonome l'hiver. « Nous sommes dans une nouvelle démarche : nous n'avons pas de nappe phréatique, il nous faut trouver des failles pour chercher une eau protégée de la pollution. Les recherches sont poursuivies sur l'ensemble du canton. Nous voulons constituer un maillage entre les communes ». Ouest-France
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4) Nous avions soulevé le problème de la submersion marine

Camping les pieds dans l'eau !
Le 11 décembre dernier, l’ASPF a écrit au préfet du Finistère (avec copie au maire de Fouesnant) afin d’obtenir des éclaircissements sur les nombreuses questions que suscite ce projet.
Deux mois après, les questions restent sans réponse, et c’est par voie de presse que filtrent les informations.
1/ Nous avions soulevé le problème de la submersion marine :
Le camping est pour au moins 1/3 de sa surface classé en zone d’aléa fort et au 2/3 en zone d’aléa moyen. Or comme le rappelait une note de la DDTM, service de la préfecture, suite aux évènements de Vendée (tempête Xynthia), il n’est plus possible depuis janvier 2011, d’autoriser la mise en place de mobil home dans un camping, ni d’encourager son extension dans ce type de zone : cela conduirait à augmenter le nombre de personnes exposées sur le lieu d’hébergement.
Les aires de jeux du camping !
En cas de rupture du cordon dunaire, que tout le monde sait être menacé, des dégâts considérables pourraient survenir. La commune est directement concernée, car la responsabilité du maire pourrait être recherchée, et donc les finances publiques affectées.
2/ Une zone importante a été soustraite à l’inventaire des zones humides :
L’ASPF en demande la réintégration, en s’interrogeant sur les véritables raisons de cet « oubli »…
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5) Des pratiques commerciales mises en cause
Il se souvient avoir reçu deux commerciaux à son domicile de Fouesnant mais certainement pas d'avoir signé un bon de commande pour 20.000 € de fenêtres. « Sa maison est déjà équipée de double vitrage », témoigne son filleul. Un Fouesnantais âgé de 71 ans, vivant seul à son domicile, a déposé plainte, estimant avoir été abusé par un fabriquant et installateur de menuiseries extérieures. Certain d'avoir signé pour l'achat d'une fenêtre de toit pour près de 4.000 €, mais pas pour un second bon de commande pour 20.000 € de fenêtres. Un achat financé par un crédit à la consommation dont il n'a visiblement pas davantage souvenir. Accordé par l'organisme de crédit, le prêt ne lui laisse que 100 € mensuels pour vivre, d'après sa famille. Rongé par le sentiment honteux d'avoir été trompé, l'homme n'avait rien dit à ses proches pendant un mois. Jusqu'à la mi-janvier. « Il ne dormait plus. On a compris le jour où il s'est mis à pleurer », poursuit son filleul. Les enfants du septuagénaire ont depuis engagé une procédure devant le juge des tutelles, afin de protéger leur père de nouveaux faits.
Une enquête ouverte
La famille du retraité s'était alors rapprochée de l'entreprise morbihannaise. « Ils ont bien voulu nous écouter mais n'en démordent pas, s'appuyant sur le délai de rétractation dépassé. Mais il ne figure pas sur les documents », s'étonne encore le filleul. Cette semaine, son parrain a reçu une lettre de relance, l'invitant à régler les 20.000 € de commande ou à s'acquitter de 10.000 € de pénalité. Un contentieux qui a conduit l'entreprise à interrompre les travaux de pose de la fenêtre de toit. Et la famille du plaignant à faire appel à un huissier pour faire constater la situation. La gendarmerie a ouvert une enquête et transmis le dossier à la compagnie de Lorient. Le Télégramme