« Nous avançons pas à pas dans ce dossier. Si nous aboutissons, ce sera une première mondiale ! » A l'occasion de sa visite à Quimper, ce jeudi, Vincent Bolloré a évoqué de nouveau son projet environnemental à Fouesnant.
« Ecologistes intelligents »
Son idée : installer des panneaux photovoltaïques et des petites éoliennes sur l'île, les relier à la batterie fabriquée à Ergué-Gabéric pour stocker l'électricité produite. Cette électricité servira ensuite à alimenter les besoins de l'île.
« Si on peut faire cela à l'échelle de cette petite île, ce sera un très bon exemple de ce pourraient faire les écologistes intelligents », a commenté Vincent Bolloré. Le PDG ne précise toutefois pas de calendrier sur le lancement de cette expérimentation. Ouest-France
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2)Le siège communautaire vient d'être doté d'un nouvel équipement technologique.

Désormais, élus, services de la communauté de communes, mairies, et entreprises disposent gratuitement d'un système complet de visioconférence. « L'objectif est de permettre d'organiser à distance des réunions de travail, des conférences, des sessions de formation... »
Compétences élargies
Le développement économique est l'une des compétences de la communauté de communes. Elle a pour mission d'accompagner les porteurs de projets et de développer la commercialisation des zones d'activités. Le nouvel outil va améliorer cette démarche en ajoutant un service de communication. Il s'inscrit pleinement dans le développement durable en permettant de réduire les transports. L'investissement est de 9 270 €, financé à 50 % par la région Bretagne qui souhaite équiper toutes les intercommunalités de Bretagne d'un point d'accès visioconférence.
Accès indépendant
Dotée de tables escamotables, la salle du rez-de-chaussée du siège communautaire compte une vingtaine de places assises. Elle est accessible par un sas d'entrée qui offre la possibilité d'une sortie en dehors des heures d'ouvertures des bureaux. Le système de visioconférence comprend une caméra haute définition, un micro toutes directions et deux écrans. Ces derniers permettent de voir l'interlocuteur tout en travaillant sur un document partagé. L'impression de proximité est saisissante pour les participants.
Haut-débit en juillet 2013
Les projets de la communauté de communes du Pays fouesnantais seront au coeur des voeux présentés par le président Roger Le Goff, mercredi à l'Archipel (réservation après invitation). Comme d'habitude, le président a invité un conférencier, Frédéric Cavazza, sur le thème des usages et tendances du numérique.
Sujet intéressant au moment où le haut débit prépare son arrivée, très attendue dans les zones mal desservies, comme Gouesnac'h. Dès la fin juillet 2013, les foyers concernés disposeront de 8 mégas pour les plus éloignés du sous-répartiteur, et jusqu'à 20 mégas pour les plus proches.
Pratique
La salle de visioconférence est mise à disposition gratuitement, après réservation à l'accueil de la CCPF. Sur place, le service informatique s'occupe des aspects techniques et des connexions.
Pour réservations, contact tél. : 02 98 51 61 27. Ouest-France
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3)Un parking en projet à la pointe de Mousterlin
La loi littoral est un sujet qui divise à Fouesnant. Entre la mairie et l'association pour la sauvegarde du Pays fouesnantais (ASPF), c'est souvent la polémique dans la commune. Une polémique qui prend parfois le chemin de la justice.
Le 15 janvier, le tribunal administratif de Rennes a rendu deux décisions importantes concernant l'application de la Loi littoral. Le tribunal était saisi par l'association pour la sauvergarde du Pays fouesnantais. Celle-ci contestait l'attribution de deux permis de construire de deux maisons avec piscine, rue Saint-Jean, à Beg-Meil. La justice a rejeté ses demandes.
Deux dossiers
Le 14 décembre 2012, l'ASPF a déposé deux requêtes devant le juge des référés du tribunal administratif. Dans le premier dossier, l'association demandait au juge de suspendre l'exécution d'un permis de construire « pour la construction d'une maison d'habitation avec piscine, hent Saint-Jean ». L'association estime que le permis « viole la loi Littoral » et qu'il n'a pas « été affiché sur le terrain ».
Le propriétaire du bien et la commune rétorquent que « l'espace en cause n'est pas naturel », que les conditions d'affichage du permis « ont été respectées » et que la saisine du tribunal est tardive. Vrai, répond le tribunal, elle est trop « tardive ». La demande de la suspension du permis est donc rejetée.
1 000 €
Dans le second dossier, l'association demande également à la justice la suspension de l'exécution du permis de construire pour une autre maison et piscine, Hent Saint-Jean. Pour l'ASPF cette fois, le projet de construction ne se situe pas « en continuité avec une agglomération ou village et il ne constitue pas un hameau ».
Faux encore, répond le juge : « La parcelle pour laquelle a été délivré le permis jouxte directement des terrains construits depuis plusieurs années sur le côté pair de la rue Saint-Jean, qui eux-mêmes appartiennent à un ensemble de constructions nombreuses. »
Le tribunal administratif condamne dans cette affaire l'ASPF à verser 500 € au propriétaire et 500 € à la commune au titre des frais exposés. Mickaël DEMEAUX. Ouest-France
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4)La production d’huile de palme devrait doubler d’ici à 2 050. Reuters

Le Oakland Institute, un think-tank américain respecté pour la qualité de ses travaux épingle les pratiques de la Socfin, une filiale du groupe Bolloré en Sierra Leone. Le groupe Bolloré précise le «caractèré erroné des informations»
Paroles de paysans recueillies en Sierra Leone par les enquêteurs du Okland Institute. « On leur a dit de ne pas utiliser de produits chimiques dans les plantations avec les femmes enceintes. Et pourtant ils continuent. Nous n’étions pas prêts. L’argent donné n’est pas suffisant. »
Et pas question de manifester. Même de façon pacifique. « La police a arrêté et battu plusieurs d’entre nous. Plus tard dans la nuit, ils sont venus dans le village, frapper à la porte. Les cadres de l’entreprise nous désignaient un par un. Certains d’entre nous ont dû fuir jusqu’à la rivière. Une fois en détention, on nous a dit que nous allions tous pourrir en prison. »
Ce sont des petits agriculteurs de Sierra Leone, un petit pays d'Afrique de l'Ouest. Après une longue guerre civile qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts, ils pensaient, enfin, respirer. Et pleurent aujourd’hui leurs terres.
Le rapport qui dérange
Dans un rapport publié sur son site internet, le Oakland Institute épingle la Socfin, l’une des filiales du groupe Bolloré. Cette société détenue à hauteur de 38 % est accusée de ne pas avoir respecté les droits des populations locales. En mars 2011, l’entreprise a pris le contrôle de 6 500 hectares pour développer des cultures d’hévéa et de palmier à huile.
Cette concession établie pour cinquante ans a été négociée au plus haut niveau de l’Etat. Le contrat prévoit des compensations avec la construction d’un hôpital, d’un réseau de route, des écoles et des logements. « Mais les contrats ne respectent pas le consentement libre et éclairé des propriétaires. Pour nous, ce projet est révélateur des dérives constatées un peu partout en Afrique dans cette course aux investissements fonciers », explique Frédéric Mousseau pour le Oakland Institute.
Au siège du groupe Bolloré, on conteste ces accusations. « Ces gens nous accusent mais ne sont pas venus sur place. Et puis, nous sommes minoritaires au sein de la Socfin », précise-t-on. Avant de reconnaître « qu’il peut y avoir des problèmes locaux. Nous devons acquérir des terres sous contrôle de l’Etat et la propriété du sol est compliquée en Afrique. » La demande d'un entretien avec Vincent Bolloré sur ce sujet a été déclinée.
Plusieurs mois d’enquête
Frédéric Mousseau rappelle de son côté le travail de terrain mené pendant plusieurs mois par son organisation basée dans la baie de san Francisco. « Notre directrice Anuradha Mittal a visité Pujehun en février 2012 les personnes et les villages affectés par le projet comme le montrent les images qu’elle a elle-même filmées. Nous avons reçu indirectement une lettre de menace d’action en justice de Socfin, nous demandant de retirer nos publications et de présenter des excuses. Nous avons évidemment refusé. Dans une tribune au journal Le Monde, j’ai repris l’essentiel de mon argumentaire. »
Gestion d’infrastructures portuaires, transport, le groupe Bolloré est devenu un acteur clé en Afrique. Y compris en agriculture.« L’Afrique est un réservoir de matières premières agricoles et sa population devrait doubler d’ici à 2 050, passant de 800 millions à 1,6 milliard d’habitants », précise la direction de la communication du groupe Bolloré.
Le groupe Bolloré et l’agriculture
En France : le groupe Bolloré possède dans la presqu’île de Saint-Tropez 250 hectares de vignes, 550 000 bouteilles par an : domaine Bastide et domaine de La Croix Blanche. La conduite du vignoble est faite en culture raisonnée et dégage un chiffre d’affaires de trois millions d’euros. Il possède également trois fermes (3 000 hectares) aux Etats-Unis qui réalisent un chiffre d’affaires de 1 million d’euros. Au Cameroun, le groupe Bolloré exploite 9 000 hectares dans le secteur de l’huile de palme pour un chiffre d’affaires de 26 millions d’euros.
Vincent Bolloré et l’écologie
L’intervention avait surpris de nombreux agriculteurs. Dans un contexte de marchés chahutés, Vincent Bolloré était intervenu en qualité de grand témoin lors du congrès de la FNSEA, à Auxerre, en avril 2010. « L’image des agriculteurs n’est pas bonne en termes d’écologie alors que ce sont les premiers gardiens de l’écologie », avait-il souligné. Il s’était également dit prêt à investir dans des exploitations agricoles françaises et à financer un film sur l’agriculture. Avec la volonté de corriger l’image, négative selon lui, renvoyée par le documentaire Home de Yann-Arthus Bertrand. Nous avons demandé à son service de communication si ces projets avaient vu le jour. Vincent Bolloré n’a pas souhaité, là non plus, s’exprimer.
Ouest-France
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5) Loi littoral : la justice donne raison à la municipalité
La loi littoral est un sujet qui divise à Fouesnant. Entre la mairie et l'association pour la sauvegarde du Pays fouesnantais (ASPF), c'est souvent la polémique dans la commune. Une polémique qui prend parfois le chemin de la justice.
Le 15 janvier, le tribunal administratif de Rennes a rendu deux décisions importantes concernant l'application de la Loi littoral. Le tribunal était saisi par l'association pour la sauvergarde du Pays fouesnantais. Celle-ci contestait l'attribution de deux permis de construire de deux maisons avec piscine, rue Saint-Jean, à Beg-Meil. La justice a rejeté ses demandes.
Deux dossiers
Le 14 décembre 2012, l'ASPF a déposé deux requêtes devant le juge des référés du tribunal administratif. Dans le premier dossier, l'association demandait au juge de suspendre l'exécution d'un permis de construire « pour la construction d'une maison d'habitation avec piscine, hent Saint-Jean ». L'association estime que le permis « viole la loi Littoral » et qu'il n'a pas « été affiché sur le terrain ».
Le propriétaire du bien et la commune rétorquent que « l'espace en cause n'est pas naturel », que les conditions d'affichage du permis « ont été respectées » et que la saisine du tribunal est tardive. Vrai, répond le tribunal, elle est trop « tardive ». La demande de la suspension du permis est donc rejetée.
1 000 €
Dans le second dossier, l'association demande également à la justice la suspension de l'exécution du permis de construire pour une autre maison et piscine, Hent Saint-Jean. Pour l'ASPF cette fois, le projet de construction ne se situe pas « en continuité avec une agglomération ou village et il ne constitue pas un hameau ».
Faux encore, répond le juge : « La parcelle pour laquelle a été délivré le permis jouxte directement des terrains construits depuis plusieurs années sur le côté pair de la rue Saint-Jean, qui eux-mêmes appartiennent à un ensemble de constructions nombreuses. »
Le tribunal administratif condamne dans cette affaire l'ASPF à verser 500 € au propriétaire et 500 € à la commune au titre des frais exposés.
Mickaël DEMEAUX. Ouest-FranceLa loi littoral est un sujet qui divise à Fouesnant. Entre la mairie et l'association pour la sauvegarde du Pays fouesnantais (ASPF), c'est souvent la polémique dans la commune. Une polémique qui prend parfois le chemin de la justice.
Le 15 janvier, le tribunal administratif de Rennes a rendu deux décisions importantes concernant l'application de la Loi littoral. Le tribunal était saisi par l'association pour la sauvergarde du Pays fouesnantais. Celle-ci contestait l'attribution de deux permis de construire de deux maisons avec piscine, rue Saint-Jean, à Beg-Meil. La justice a rejeté ses demandes.
Deux dossiers
Le 14 décembre 2012, l'ASPF a déposé deux requêtes devant le juge des référés du tribunal administratif. Dans le premier dossier, l'association demandait au juge de suspendre l'exécution d'un permis de construire « pour la construction d'une maison d'habitation avec piscine, hent Saint-Jean ». L'association estime que le permis « viole la loi Littoral » et qu'il n'a pas « été affiché sur le terrain ».
Le propriétaire du bien et la commune rétorquent que « l'espace en cause n'est pas naturel », que les conditions d'affichage du permis « ont été respectées » et que la saisine du tribunal est tardive. Vrai, répond le tribunal, elle est trop « tardive ». La demande de la suspension du permis est donc rejetée.
1 000 €
Dans le second dossier, l'association demande également à la justice la suspension de l'exécution du permis de construire pour une autre maison et piscine, Hent Saint-Jean. Pour l'ASPF cette fois, le projet de construction ne se situe pas « en continuité avec une agglomération ou village et il ne constitue pas un hameau ».
Faux encore, répond le juge : « La parcelle pour laquelle a été délivré le permis jouxte directement des terrains construits depuis plusieurs années sur le côté pair de la rue Saint-Jean, qui eux-mêmes appartiennent à un ensemble de constructions nombreuses. »Le tribunal administratif condamne dans cette affaire l'ASPF à verser 500 € au propriétaire et 500 € à la commune au titre des frais exposés.
Mickaël DEMEAUX. Ouest-France
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